Moed Katan / Haguiga - Le Talmud Steinsaltz T13 (Couleur)

Le Talmud Steinsaltz T13
Moed Katan / Haguiga
Traduit paragraphe par paragraphe
Commenté par le Rabbin Adin Even-Israël Steinsaltz

Edition Drahi - Couleur
ISBN 9782848284781
Auteur Adin Even-Israël Steinsaltz
Pages 470
Taille 23 cm x 31 cm

Disponibilité : En stock

59,00 €
Description
Détails
La nouvelle édition du Talmud Steinsaltz en français vise, comme la précédente, à donner accès à chacun, quel que soit son niveau, au texte talmudique – rédigé à l'origine sans ponctuation ni voyelles, dans un style concis, dans un mélange d'hébreu et d'araméen, une langue peu connue de la plupart des lecteurs. Dans la seconde moitié du 20e siècle, le Rav Steinsaltz zal, faisant œuvre de pionnier, publie en hébreu, puis dans d'autres langues, une édition ponctuée et vocalisée. On y retrouve la correspondance de chaque mot du Talmud, apparaissant en caractères gras, avec des explications, ajoutées en caractères maigres, indispensables pour rendre chaque phrase intelligible et suivre pas à pas le cheminement de la Guemara. Dans la présente Edition, le texte du Talmud est découpé en paragraphes, traduits au fur et à mesure. Elle inclut un grand nombre d'Etudes et de Halakhot tirées de l'Edition Steinsaltz en hébreu, qui résument les principaux commentaires ainsi que les conclusions des décisionnaires sur chaque thème abordé. Elle est enrichie de nouvelles illustrations. Elle comprend à la fin de chaque livre le texte original du traité selon l'édition classique de Vilna, avec le commentaire de Rachi – qui, ici, est ponctué et vocalisé – et celui des Tossafot, ponctué lui aussi. Nous espérons que cette publication atteindra le but recherché par le Rav Steinsaltz zal tout au long de son existence: permettre à chaque Juif de connaître et d'apprécier son héritage ancestral afin de renforcer l'amour de la Tora au sein du peuple. --- Moed Katan Exposant dans sa première partie les lois relatives aux demi-fêtes (‘Hol ha-Mo‘ed) – désignées par le mot Mo‘ed dans la Michna (voir par exemple Avot 3,11) – notre traité a été appelé à l’origine Mo‘ed tout court, puis Mo‘ed Katan pour le différencier du deuxième Ensemble talmudique (Sèder Mo‘ed) se rapportant aux fêtes. La seconde partie est consacrée aux règles du deuil. Ce lien entre les jours de joie et de tristesse paraît étrange a priori, mais il s’avère que, dans l’un et l’autre cas, les mêmes travaux sont défendus en vertu d’une tradition orale datant de l’époque de Moïse. Même si on y trouve des allusions dans l’Ecriture, il est admis à l’unanimité que le détail de ces lois a été fixé par les Sages, qui ont tenu compte de certains aspects pragmatiques. Ainsi, le Chabat et à Yom Kipour, la Tora interdit de manière catégorique tout travail créatif. Les jours de fête, seuls les travaux ne faisant pas partie des préparatifs culinaires sont défendus. A ‘Hol ha-Mo‘ed, l’in-terdiction porte uniquement sur les travaux fatigants ou professionnels sans aucun caractère d’urgence pour un particulier ni pour la collectivité, les Sages ayant voulu surtout éviter que ‘Hol ha-Mo‘ed se transforme en jours ouvrables. Il en va de même pour les travaux prohibés pendant la première semaine de deuil : pour avoir le temps d’exprimer ses sentiments, de panser ses blessures affectives et de retrouver son équilibre, celui qui a perdu un proche parent doit suspendre momentanément la routine quotidienne et ses activités professionnelles. Depuis le décès jusqu’à l’enterrement, il est dispensé aussi de tous les commandements positifs pour se consacrer entièrement aux derniers honneurs dus au mort. Après l’enterre-ment, il est soumis à différents rites de deuil – notamment déchirer ses vêtements, s’asseoir par terre (ou sur un siège bas) – et à des restrictions liées à son apparence extérieure et aux soins esthétiques, comme l’interdiction de se raser et de porter des habits fraîchement lavés. Haguiga Axé sur l’obligation de paraître au Temple aux trois fêtes de pèlerinage, le traité ‘Haguiga porte sur deux sujets principaux : les offrandes imposées aux pèlerins et les règles de pureté rituelle liées aux fêtes. Au commandement général exigeant de chaque homme de venir en pèlerinage pour les fêtes (voir Ex. 23,17) s’ajoute l’interdit de ne pas paraître au Temple les mains vides (ibid. 23,15) qui, selon d’autres passages bibliques (voir par exemple Deut. chap. 12) implique l’obligation d’apporter des offrandes individuelles en l’honneur de la fête, en plus de celles de la collectivité (exposé dans Lévitique chap. 23 et Nombres chap. 28 et 29).Le texte biblique n’indique pas explicitement de quelles offrandes il s’agit, mais on sait par tradition orale que chaque pèlerin doit apporter un holocauste lors de sa première « apparition » (‘olat reiya) devant le Temple, l’offrande de paix de la ‘haguiga, et un nombre variable d’autres offrandes de paix pour contribuer aux réjouissances de la fête, par la consommation de la chair de ces saintetés (chalmei sim‘ha). A ce propos, plusieurs questions se posent : quel est le prix minimum à payer pour ces différentes offrandes ? En outre, sachant que le premier jour de chaque période de fête de pèlerinage est totalement chômé, est-il permis d’offrir des offrandes individuelles ces jours-là, ou seulement, par la suite, pendant les jours de demi-fête ? A l’instar des lois relatives à ces offrandes, qui ne sont pas détaillées en toutes lettres dans la Tora, une place importante est réservée ici à d’autres sujets évoqués bièvre-ment dans l’Ecriture et développés par la Tora orale. Incidemment, on en vient à examiner quels passages ne devront pas être enseignés en public à cause des risques d’erreur, comme le récit de la création du monde dans la Genèse ou la vision du char divin dans le Livre d’Ezéchiel. Les limites imposées aux investigations sur la « cour céleste » trouvent tout naturellement leur place dans le cadre des obligations imposées au pèlerin se présentant devant Dieu.
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