Rav Israël zatsal de Sarcelles

Auteur : ELIAHOU COHEN SOLAL
Nb. de pages : 423
Le livre contient de nombreuses photos, la couverture est rigide, le livre contient plus de 400 pages, son prix est 25 euros .

Il évoque la vie de Rav Israël par de nombreuses anecdotes et enseignements depuis Fez où il est né en passant par Sunderland où il a étudié jusqu'à Sarcelles où il a exercé une profonde influence.
C'est son élève et chamach Eliahou Cohen Solal qui a entrepris d'écrire cette biographie et le résultat est un très bon livre.

Disponibilité : Épuisé

25,00 €
Description
Détails
Jusqu’à ses tout derniers instants, le Rav Israël a continué à recevoir ceux qui lui demandaient aide et bénédiction. Extrêmement affaibli par la maladie, il continuait, notamment grâce à l’aide de sa fille Rivka, de dispenser ses conseils et de prier pour les uns et les autres. Pour avoir eu personnellement la chance de le rencontrer trois jours avant son décès, le contraste était, il est vrai, saisissant.Un contraste d’abord entre la grandeur de l’homme et la modestie qui l’entourait. Ce grand rav, venu s’installer à Sarcelles en 1975, n’a jamais semble-t-il déménagé de ce petit appartement d’une cité de la «petite Jérusalem ». Ses titres de Dayan (juge) et de Posek Halakha (décisionnaire) n’ont en rien altéré son humilité. Sa salle a manger, transformée en salle d’attente permanente, ne désemplissait jamais. N’ayant plus la capacité physique de parler, alimenté par une sonde depuis plusieurs années, il semblait bien plus mal en point que tous ceux qui venaient le consulter. Et pourtant, il semblait voué à prendre sur lui toutes les peines du peuple juif. Concentré sur chaque question qu’on pouvait lui poser, il rendait bien plus qu’un avis, il offrait aussi l’espoir. Né à Fez au Maroc en décembre 1936, Raphaël Yaacov Israël a d’abord été apprenti bijoutier avant de partir pour la yéshiva de Sunderland au Nord de l’Angleterre. Située tout près de Gateshead, le célèbre temple talmudique européen, c’est là qu’il a rencontré tous les grands de la Torah. Il ouvrit en 1959 avec le Rav Ittah un collel à Sunderland et épousa en 1962 sa femme, Mazal, une descendante de Rabbi Yeoudah Benattar. Ensemble, ils eurent quatre enfants à Sunderland. Trois autres naquirent plus tard, après son arrivée en France. Après l’Angleterre, il fut en effet sollicité pour créer une yéshiva entre Strasbourg et la frontière suisse, à Hengenheim. Où il resta pendant six ans. Cette yéshiva a elle aussi connu un grand succès. Des étudiants venaient de Suisse pour profiter de l’enseignement du Rav. Celui-ci fut à nouveau réclamé pour s’installer et dispenser son savoir à Sarcelles cette fois, où il arriva en août 1975. Peu après, il ouvrit un collel, un centre où étudient toute la journée douze hommes mariés et pères de famille. Le collel de Sarcelles a d’emblée acquis une grande renommée. Le rav ne leur a jamais demandé de collecter de l’argent dans la ville ou ailleurs. Les douze collelmans (hommes qui étudient au collel et qui sont aussi des chefs de famille) étaient bien payés. Au fil des années et bien que sa réputation fût internationale, le Rav Israël était ainsi devenu de façon naturelle, le père (le bouclier diront certains) spirituel de la communauté juive de Sarcelles. « Il est devenu célèbre pour son abnégation, son écoute et sa disponibilité malgré un emploi du temps très chargé. Il n’a jamais ménagé ses efforts pour rendre service, pour parler ou pour aider matériellement des gens dans le besoin », rappelle Gérard Uzan, docteur et proche du rav. L’une des anecdotes connues à son sujet veut d’ailleurs qu’à une famille juive venue de Sarcelles rencontrer le rabbi Loubavitch de New York, celui-ci leur a dit «pourquoi avez-vous fait des milliers de kilomètres pour venir me voir alors que vous avez un grand sage dans votre propre ville ? ». Le rav Israël a aussi été précurseur dans plusieurs domaines. C’est lui qui a permis aux personnes hospitalisées d’avoir accès à de la nourriture cachère, notamment au sein de l’ancien hôpital de Sarcelles, devenu aujourd’hui une clinique. Parmi la pléthore de cours qu’il dispensait, il y avait aussi celui du mercredi soir consacré aux médecins. Au-delà de l’empreinte qu’il laissera dans les cœurs, il lègue aussi un œuvre capitale pour ceux qui étudient la Torah. Le Menouhat Aharon, ou dix-sept volumes de commentaires du Talmud que le rabbin a rédigé tout au long de sa vie. A partir du moment où sa santé ne lui a plus permis de poursuivre cette rédaction, c’est son fils, Aaron, qui s’est attelé à reprendre les annotations de son père pour permettre leur publication. Aujourd’hui, tous les centres d’études ainsi que les plus grands rabbins que ce soit en France ou en Israël, considèrent le Menouhat Aharon comme une référence en la matière. « Le Rav Israël était très aimé, sans doute parce qu’il était humble et qu’il ne courait pas derrière les honneurs, explique encore le docteur Uzan. C’était un grand de la Torah et il était reconnu comme tel par ses pairs ». A l’annonce de son décès, le Consistoire de Paris a ainsi déclaré que la communauté était « orpheline et en deuil », puisque elle venait de perdre « un Grand Maître de notre génération. Un Tsadik (Sage) reconnu par tous les Guédolim (Grands) de la Torah, une référence mondiale de la Torah et de la Halakha ».
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